Bon et bien... Tant qu'à être parti pour écrire des biscuits ce soir, aussi bien d'en écrire un de plus.
Et en plus, je trouvais ça dommage d'informatiser mon texte juste pour un pauvre petit secondaire 1.
Alors... Eh ben... C'est ma production écrite.
Oui !
Je tenais enfin le petit papier entre mes doigts. Le choix ne fut pas difficile. Moi, Christophe Marcoux-Grangé, en ce 12 février 2012, fis un geste qui parut sûrement banal pour ceux qui le faisaient pour la troisième fois, mais qui, j’allais l’apprendre à mes dépens, allait changer ma vie. Je venais de dire oui au Québec libre!
Au lendemain de l’acquisition de notre indépendance nationale, l’ambiance au cégep Édouard-Montpetit, où j’étudiais la science politique, était insoutenable. La tension n’avait pas cessé d’augmenter depuis l’annonce de la tenue d’un référendum et l’annonce des résultats ne fit qu’empirer les choses. Les murs, à présent tapissés de graffitis, furent les hôtes de plusieurs crimes allant du simple bris de matériel scolaire jusqu’à l’agression armée.
Quelques semaines passèrent et tout ne semblait pas se dérouler comme prévu. On pouvait lire dans les journaux que les discussions entre Québec et Ottawa étaient plus difficiles que jamais. La population commençait à s’impatienter de ne voir aucun impact du résultat du vote, sinon la violence omniprésente. De petites associations se formèrent et je pris moi-même part à l’un de ces groupes ayant pour objectif de mettre de la pression sur le gouvernement pour faire avancer les choses.
Après seulement trois assemblées, le grand chef du mouvement de protestation annonça une énorme manifestation. Ce jour venu, je me sentais comme un soldat, un guerrier des droits humains qui allait être prêt à tout pour que son opinion soit respectée. Nous devions être un peu plus de mille manifestant à scander des slogans souverainistes en plein cœur de Montréal. Une légère neige venait blanchir nos cheveux et je me sentais plus fort que jamais… Invincible car mêlé dans un foule de gens comme moi.
Nous marchâmes comme cela durant au moins trente minutes quand soudain mes tympans furent déchirés à la suite d’une incroyable détonation. Ce fut la panique. Chacun cherchait à sauver sa peau même si cela signifiait de piétiner ceux avec qui, quelques secondes plus tôt, on partageait ce rêve de liberté, d’égalité. Je me retrouvai au sol, mon visage contre la neige glacée. Je sentais chaque pied me piétiner, me tuer.
On avait brimé énormément de mes droits, tout cela à cause d’une opinion politique. Je quittai la vie avec la certitude que ce monde était injuste.
Commentaires :
Bonnn!
Assez excellent pour etre un biscuit entouka.!!!
<3
Thème inspiré par Bryan Bell.
Québec Libre
Hum... un référendum en 2012? Intéressant...